Grains de Folie

Après

Si le bénévolat reste très présent dans la préparation du festival, l'année 1993 marque la professionnalisation de certains membres. Claude Morizur travaille à mi-temps dans l'association (dont les bureaux se trouvent sur le port de commerce), tandis que Michèle Bosseur s'y consacre désormais à plein temps. Leur engagement en faveur des arts de la rue est donc fort et ils sillonnent tous les grands festivals estivaux à la quête de nouvelles compagnies, suivant de près l'actualité des arts de la rue.

Cette année est également importante pour la reconnaissance du mouvement en général, l'état prenant des mesures en faveur de la création de lieux de résidence. Le local du port de commerce (futur fourneau) va donc accueillir sa première compagnie en résidence, l'Opéra Pirate.

Les Grains de Folie vont se sédentariser, pliant une nouvelle fois bagage pour s'installer désormais sur le port de commerce de Brest. Une nouvelle histoire va donc prendre vie au Fourneau, dans un nouveau local de 1000 m² sur cent mètres de hauteur. Le hangar à charbon sur le port s'improvise donc en résidence d'artistes de rue. Le Fourneau est né et cette histoire va clore celle des Grains de Folie.

La suite de l'aventure par là : www.lefourneau.com

 

 

Les textes de ce site sont extraits du mémoire de Mélanie Tanneau,
"Grains de Folie, Genèse du Fourneau et des Arts de la Rue dans la région brestoise" - Plus d'infos...